Abekabe no kagami [L'envers du miroir]
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Abekabe no kagami [L'envers du miroir]

Phénomène étranges, passé douteux...que se cache-t-il derrière cette université paradisiaque ? Il y a toujours un envers du miroir...De quel côté seras-tu, Invité ?
 
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 Monsieur Heinrich Zakalowsky

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5 participants
AuteurMessage
Heinrich Zakalowsky
Professeur de littérature
Heinrich Zakalowsky


Masculin Nombre de messages : 36
Âge du personnage : 29 ans
Sexualité : Ah lala, fouille-moi! Haha...ha...
Devise : Une clope n'attend pas l'autre.
Date d'inscription : 20/07/2008

Dossier psychiatrique
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MessageSujet: Monsieur Heinrich Zakalowsky   Monsieur Heinrich Zakalowsky EmptyMar 22 Juil - 1:31

Photo d'identité :

Monsieur Heinrich Zakalowsky Identitheinrichgc2


Identifiants : Heinrich Zakalowsky
Date et lieu de naissance : 12 mars 1994 à Soltau, en Allemagne
Sexe : masculin
Âge : 29 ans
Groupe sanguin : B+


Allergie(s) et/ou traitement(s) :aucun
Antécédents médicaux :problèmes reliés au foie


Description physique : Grand crétin. C'est comme ça que sa mère l'appelait jadis. Maintenant elle ne dit plus "crétin", mais le pense, et dit plutôt grand dada. Ca lui fait plaisir, en plus. C'est que son dada de fils est plutôt grand, oui, grand dans le genre 1m80 et des poussières. Mince, il passe son tour quand vient le temps de l'exercice, préférant de loin s'en griller une, confortablement installé quelque part en se la jouant "poète maudit". Il se tient naturellement pas très droit, s'étant habitué depuis longtemps déjà aux épaules légèrement rentrées vers l'intérieur et au dos un peu courbé. "La grandeur, ça me fait pas. Je suis un être piètre."
Vous l'aurez peut-être deviné, il ne tient pas particulièrement à se faire beau. Ses cheveux bruns aux accents roux, il les laisse en bataille s'ils ont le malheur de se trouver en guerre le matin. Pour remédier à ses nuits blanches et à ses divers abus de diverses choses, Heinrich opte pour les verres fumés la plupart du temps. Banal, ordinaire, yeux ambrés, peau blême... Heinrich n'a pas les traits d'un sex-symbol mais, certains lui trouvent un petit air de "bad boy" agréable. Comme quoi tous les goûts sont, hélas, dans la nature.

Description morale : Négligent, on s'étonne souvent de le savoir professeur. Mais bon, malgré ses airs d'éternel adolescent, il se trouve que Heinrich est très travaillant lorsqu'il est motivé et intéressé par la "source" de travail. Indépendant, il ne craint ni la solitude, ni le mépris de qui que ce soit, si ce n'est de son chat, Jared Leto, un truc noir aux yeux bleus. Fêtard, il profite du moment sans se soucier des conséquences ou de la suite. De plus, Heinrich aime beaucoup la conversation. Il aime les gens, il aime l'échange comme il aime rire et faire l'idiot. C'est assez aisément qu'il accumule les amitiés, mais tout aussi facilement qu'il les perd dans le temps. Coups de têtes, coups de poings, l'Allemand en est un qui carbure à l'inspiration, ou tout simplement à l'instinct. Autant l'apathie peut le rendre pathétique, autant une idée toute simple peut le passionner pour des jours. Dur à suivre? Peut-être.. Mais de toute façon, aucun contrat, qu'il en soit un direct ou indirect, n'en est véritablement un pour monsieur Zakalowsky. Entendons par là que rien n'arrive à brimer Heinrich dans son besoin de mouvement, à petite ou grande échelle. Du reste, franchement, ça reste à voir...


Pathologie(s) physique(s) : À la fois physique et psychologique, la vulnérabilité de Heinrich vis-à-vis les drogues et l'alcool est aujourd'hui beaucoup moins problématique qu'elle ne le fut jadis cependant, la prudence est toujours de mise.
Pathalogie(s) morale(s) :voir pathologie physique


Biographie :

"JADIS, SI JE ME SOUVIENS BIEN, MA VIE ÉTAIT UN FESTIN OÙ S'OUVRAIENT TOUS LES COEURS, OÙ TOUS LES VINS COULAIENT./ UN SOIR, J'AI ASSIS LA BEAUTÉ SUR MES GENOUX. -ET JE L'AI TROUVÉE AMÈRE.- ET JE L'AI INJURIÉE./ JE ME SUIS ARMÉ CONTRE LA JUSTICE./JE ME SUIS ENFUI. O SORCIÈRES, O MISÈRE, O HAINE, C'EST À VOUS QUE MON TRÉSOR A ÉTÉ CONFIÉ!

Vertiges et étourdissements sur la table. Un adolescent y titubait, debout, en récitant avec émotion, malgré le ton irrégulier que l'on connaît aux hommes ivres, un poème. Autour de lui, s'alliaient au rythme vibrant et à la mélodie accrocheuse d'un succès commercial les voix de nombreux autres jeunes gens dansant, chantant, riant, parlant, regroupés et stationnés ici et là dans la pièce. Une fille, saoule, comme plus de la moitié des étudiants dans la maison, écoutait le poème, l'air exagérément fasciné.

-JE PARVINS À FAIRE S'ÉVANOUIR DANS MON ESPRIT TOUTE L'ESPÉRANCE HUMAINE. SUR TOUTE JOIE POUR L'ÉTRANGLER J'AI FAIT LE BON SOURD DE LA BÊTE FÉROCE./ J'AI APPELÉ LES BOURREAUX POUR, EN PÉRISSANT, MORDRE LA CROSSE DE LEURS FUSILS.

Cette fille, là, bière à la main, lèvres entrouvertes en un air hébété, c'était une étudiante en littérature. Nul autre n'aurait pu reconnaître la voix du poète à travers celle de l'inspiré orateur si ce n'est elle, malgré l'ivresse, malgré l'absence de tout sérieux en son jugement enivré.

-P'tain! Clama-t-elle en cherchant à attraper le regard d'autrui, P'tain! C'est Rimbaud! Pointant le poète, elle continua, de plus en plus fort. C'est Rimbaud! C'est Rimbaud!

Les regards se tournèrent vers lui et, en quelques minutes, c'est tous en coeur que les fêtards encouragèrent à répétition : -RIM-BAUD! RIM-BAUD! RIM-BAUD! Alors que lui, le dit-Rimbaud, poursuivit dans son envolée, gestes et expressions faciales à l'appui de ses mots.

-J'AI APPELÉ LES FLÉAUX, POUR M'ÉTOUFFER AVEC LE SABLE, LE SANG. LE MALHEUR A ÉTÉ MON DIEU. JE ME SUIS ALLONGÉ DANS LA BOUE. JE ME SUIS SÉCHÉ À L'AIR DU CRIME. ET J'AI JOUÉ DE BONS TOURS À LA FOLIE.

On lui tendit un petit verre rempli d'alcool. Il avala d'une gorgée le liquide brûlant avant de poursuivre.

-ET LE PRINTEMPS M'A APPORTÉ L'AFFREUX RIRE DE L'IDIOT.

On éclata de rire dans la pièce, un nouveau verre se retrouva comme par magie dans la main du poète. Le liquide connu le même sort que celui qui l'avait précédé.

-OR, TOUT DERNIÈREMENT M'ÉTANT TROUVÉ SUR LE POINT DE FAIRE LE DERNIER COUAC! J'AI SONGÉ À RECHERCHER LA CLEF DU FESTIN ANCIEN, OÙ JE REPRENDRAIS PEUT-ÊTRE APPÉTIT.

La "clef", on la lui tendit, sous forme d'un shooter de tequila, qu'il goba aussi aisément que les autres.

-LA CHARITÉ EST CETTE CLEF! -CETTE INSPIRATION PROUVE QUE J'AI RÊVÉ!

Et un, encore, pour l'aveugler un peu plus. Rimbaud! Rimbaud! Un inconnu expulsait sa verve à travers sa bouche.

-"TU RESTERAS HYÈNE, ETC...," SE RÉCRIE LE DÉMON QUI ME COURONNA DE SI AIMABLES PAVOTS. "GAGNE LA MORT AVEC TOUS TES APPÉTITS, ET TON ÉGOÏSME ET TOUS LES PÉCHÉS CAPITAUX."

-Wooooooooooooooooo! fit le petit public en transe alors qu'une jeune fille plus qu'éméchée grimpait sur la table aux côtés de... Rimbaud, afin de le démunir de son t-shirt.

Mais lui continuait, malgré les mains qui s'acharnaient sur ce qui lui restait de vêtement.

-AH! J'EN AI TROP PRIS: -MAIS, CHER SATAN, JE VOUS EN CONJURE, UNE PRUNELLE MOINS IRRITÉE! ET EN ATTENDANT LES QUELQUES PETITES LÂCHETÉS EN RETARD, VOUS QUI AIMEZ EN L'ÉCRIVAIN L'ABSENCE DES FACULTÉS DESCRIPTIVES OU INSTRUCTIVES, JE VOUS DÉTACHE CES QUELQUES HIDEUX FEUILLETS DE MON CARNET DE DAMNÉ."

Extase dans la foule. On souleva le poète sombré dans l'inconscience, en sous-vêtements, jusqu'à qu'il atterrisse accidentellement dans les bras de son père. La suite s'avéra en réalité une répétition. Lorsqu'il ouvrit les yeux, le devin se trouvait à l'hopital, soluté au bras. Une infirmière prenait sa tension artérielle.

-Ah tient, un revenant...

Tenter de parler le fit tousser, il passa son tour. Sa tête voulait exploser. Non, pire, elle allait imploser et son estomac lui sortirait par les oreilles, c'était certain.

-Ton foie ne tiendra pas le coup, si tu continues comme ça, tu sais...

Mais qui était-elle, pour le tutoyer de la sorte? Petite infirmière insignifiante, aller va! va torcher tes vieux débris!

-Il existe des cliniques spécialisées pour te venir en aide, j'ai laissé les informations sur la table de chevet, tu y jeteras un coup d'oeil.

Et elle sortit, le laissant -enfin- en paix. Il soupira longuement, fermant les yeux sur la trop éclairée chambre.

-Si tu as l'intention de poursuivre ce genre de vie, tu vas devoir le faire ailleurs, Heinrich.

C'était sa mère, assise non loin. Il ne l'avait pas vue et, en toute franchise, il aurait préféré ne pas la voir.

...

Son histoire? Ah oui, j'oubliais!

Voyons voir. Alors on a un père, une mère, ils se rencontrent à l'université, en Allemagne, et ont un enfant. Ils demeurent trois ans dans un petit appartement ensemble, se séparent et se partagent la garde de l'enfant. Le père, alors que le gamin est âgé de 8 ans, décide de partir vivre au Japon et d'y enseigner l'allemand. Le garçon vit seul avec sa mère, une infirmière. Le petit est nul à l'école, il devient un adolescent turbulent, une véritable plaie pour sa mère. Adepte de mouvements artistiques révolus tels le surréalisme et le dada, il fait la rencontre, lors d'une fête réunissant des énergumènes de son espèces, d'un peintre en herbe qui se présente sous le nom de Claude Breton, comme le fameux André Breton, se plait-il à préciser à qui veut bien l'entendre (et pas nécessairement l'écouter...). Claude Breton tombe éperdument amoureux de Heinrich et parvint à s'en faire un "petit ami" en le suppliant, à genoux, lui expliquant, tout en baignant dans ses larmes, que le garçon est son inspiration, son air, que sans lui, l'art n'a plus aucun sens (déjà qu'on a du mal à le cerner...), que sans lui, Heinrich, l'art ne mérite plus d'être, la mort ne mérite plus la vie en sursis et l'air est toxique. "Bon d'accord..." fut la réponse d'Heinrich, cigarette au bec. Aussitôt ces mots prononcés, Claude Breton s'accrocha à lui comme à une bouée de sauvetage, l'étouffant déjà de son trop désespéré -et désespérant- amour. À noter que Heinrich n'a jamais aimé Claude plus qu'en ami, mais bon, pauvre gars, se disait-il.

Diplôme universitaire en main, Heinrich reçoit un appel de son père. Il lui parle du Japon, d'une université, d'un poste et, surtout, de littérature. La semaine suivante, Heinrich débarque au Japon, à Hiroshima, s'allume une clope devant l'aéroport en songeant à la manière que Claude choisira pour son suicide. Empoisonnement à la peinture? Étouffement avec un pinceau? Qui sait! C'est un artiste, il trouvera bien quelque chose d'original... Chose sûre, lui a l'intention de profiter de son sursis de vie en semant, entre autres, les germes de la littérature dans la tête d'étudiants voué à subir ses bons soins d'enseignant à tendance dipsomane. Santé!

note : Je tiens à remercier Arthur Rimbaud pour le poème "Une saison en enfer", récité par le protagoniste de cette fiche.

Université choisie : Lettres. Professeur de littérature
Option(s) choisie(s) : ---

Orientation sexuelle : hérérosexuel (mais visiblement ouvert à la diversité...)
Signe(s) particulier(s) : Aucun.

Lieu de résidence : Petit appartement minable en ville.
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No.07224FGARK
PnJ
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MessageSujet: Re: Monsieur Heinrich Zakalowsky   Monsieur Heinrich Zakalowsky EmptyMar 22 Juil - 11:44

Bienvenue à toi !

Tu es validé, j'espère que tu passeras d'agréables moments parmi nous.
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Mathias Elvin
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MessageSujet: Re: Monsieur Heinrich Zakalowsky   Monsieur Heinrich Zakalowsky EmptyMer 23 Juil - 0:21

Bienvenue à toi, ô, confrère!
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Iyoku Matsui
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MessageSujet: Re: Monsieur Heinrich Zakalowsky   Monsieur Heinrich Zakalowsky EmptyMer 23 Juil - 10:45

Bienvenue parmi nous ! \^o^/
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Heinrich Zakalowsky
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MessageSujet: Re: Monsieur Heinrich Zakalowsky   Monsieur Heinrich Zakalowsky EmptyJeu 24 Juil - 19:26

Merci, merci et merci!
No. 07... Je l'espère aussi. J'y compte, j'y compte....
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Hypnovell Rîdâ Kurai
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MessageSujet: Re: Monsieur Heinrich Zakalowsky   Monsieur Heinrich Zakalowsky EmptyJeu 24 Juil - 19:53

Malvenue (?) à toi et amuses-toi bien avec les élèves qui se font rare -regard envers Kamina-
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