Ler Mac Lochlainn

Fiche d'identité.

Ler Mac Lochlainn

Ler Mac Lochlainn Photo_10

Né en 1978 à Dingle en Irlande

Ler Mac Lochlainn Carte_10

Hétérosexuel.

Age : 45 ans.

Groupe : A+

Allergie : Allergique à l'encre, mais n'écrivant quasiment jamais il ne prend aucun traitement préférant fuir les salles de classes.

Antécédents médicaux : S'est fait amputé de la jambe gauche au niveau du genou, porte depuis une prothèse qui lui permet de marcher, mais pas de courir. Ce qui est gênant est le bruit provoqué contre les sols car aucune chaussure ne peut amorcer la prothèse.

"Il ne faut jamais se fier au apparence.
Qui est la personne ayant dicté cette absurdité ?"

Personnage burlesque, Ler paraît extérieurement banal à première vue. Mais si l'on prend un peu de temps pour l'observer, on peut remarquer qu'il est tout le contraire.
Dans cette société Japonaise, il est rare mais pas impossible de trouver des étranger. Et bien notre protagoniste en est un. La forme de son visage ainsi que la couleur de ses cheveux nous l'informe.
Un portrait plutôt carré et ridé par le temps, ces yeux avalé par la fatigue semble disparaître sous ces paupières bleuâtre. Le tout en deçà d'une tignasse rousse partiellement dénué de quelques mèches. Aucun soin
ne semble avoir été porté à ce physique mais cela ne semble pas inquiété ce visage buté et n'esquissant aucun sourire.
La suite n'en est pas plus différente, des fringues qui paraissent ne jamais avoir vu la couleur d'une laverie et déchirés puis raccommodé sans aucune délicatesse. Dessous ces lambeaux, dissimulé un corps musclé bien que
vieux peut être deviné aisément de part la largeur des épaules. Malgré l'âge, il semble que le temps n'a pas modifié cette apparence qui est restée sculptée ainsi depuis l'adolescence.
Un peu plus bas une jambe paraît anormalement plus maigre que l'autre et une fois le bas du pantalon soulevé on peut distinguer une sorte de prothèse fixé à un moignon qui faisait office jadis de genou...
Afin de mieux soutenir cet écart de force l'homme s'appuie sur un long bâton de bois sur lequel à été enroulé un bandage pour une meilleure prise en main.

"Tel un mur mon visage reste impassible face aux sentiments."

Solitaire, Ler ne laisse presque jamais apparaître ses sentiments sur son visage. Cela serait pour lui comme un passage à autrui vers son esprit... Cette phylosophie à presque toujours été la sienne, qu'il soit triste ou heureux,
son visage reste toujours buté aucun mouvement physique malgré cette tempête morale. Car son esprit est bien partagé, originaire d'un pays au bout du monde notre Irlandais est très nostalgique. Il ne peut désormais plus
s'élancer seul face à la mer sur son embarcation à l'affut de mamifères marins toujours plus grands les uns que les autres. Ici, la mer était encore plus foncé que l'asphalte. Son bateau, il ne l'avait jamais revu depuis qu'il s'était
échouer sur cette île de fou...
Nostalgique mais aussi honteux de sa nouvelle situation, maintenant, il n'était plus respecté de personne. Quasiment tout le monde l'ignorait... Avant chaque soir à son entrée dans un pub, il était acclamé pour sa pêche du jour.
Ou encore lorsqu'il rentrait au port après avoir essuyé une tempête, une vingtaine de personne l'attendait sur le quai.
Non, maintenant il n'était qu'un concierge, un simple concierge boiteux... Depuis déjà presque vingt années, vingt années de bons et loyaux services. Et jamais on ne l'avait remercié ou même questionné sur sa vie antérieure.
Cela le dégoutait, il voulait quitté cette île synthétique et retrouver la sienne, fait de terre et de végétation. Retrouvé cette sensation que l'on a lorsque que la pluie vous tombe sur le visage. Car ici, la pluie n'est qu'une sphère
humide enferment des gaz artificiel...

Son état d'âme ? Personne ne le connaît mais ce que l'on sait s'est qu'il ne désire parler à personne et que la camaraderie désormais le repugne, il la fuit comme l'on fuirait devant un monstre. Il aimerait rencontrer du monde mais
pas devoir lui parler ensuite et perdre du temps ensuite à bavasser pour ne rien dire...

Ermite ne le qualifierais pas exactement mais isolé s'en approcherais plus.

"Le passé... Si loin, mais en même temps si proche."

C'est en Irlande que Ler Mac Lochlainn voit le jour. Sa mère d'origine française et son père irlandais de père en fils et très fiers de son origine l'éduque comme toute autre famille. Il l'accompagne à l'école une fois l'âge requis
atteint, l'aide à avancer face à ses malheurs et lui apporte tout l'amour nécessaire à l'épanouissement d'un enfant.

"-Ler mon chéri, as-tu besoin d'aide pour tes devoirs ?

-Non, maman merci j'y arriverais seul.

-Très bien, je suis à la cuisine avec ton père si tu nous cherches.

-D'accord."

Ils vivaient tous les trois dans une petite maison aux alentours de Dingle, une ville portuaire du sud-ouest de l'Irlande. Le mauvais temps presque omniprésent ponctuait la petite vie de la famille Mac Lochlainn. Son père marin,
possédait un paquebot qui transportait d'énormes colis à destination des États-Unis. Ler aimait être sur le quai avec sa mère quand il partait en voyage pour près d'un mois. Au retour aussi bien évidemment, car il lui rapportait
toujours un cadeau, jamais quelque chose onéreux, mais quelque chose tout de même et Ler adorait cela, il trouvait toujours ses cadeaux magnifiques. Le dernier que son père lui avait offert était un petit crayon
vert avec la statue de la liberté lui avait-il expliqué dessinné sur son flanc.

"-Papa !

-Ler mon petit.

-Tu amené un cadeau ?

-Oui, tien le voici."

Cette fois-ci Ler était stupéfait, son père lui désignait une énorme caisse située sur le paquebot. Il était impatient de découvrir ce qu'elle cachait. Une fois celle-ci éventrée, Ler pu apercevoir un petit bateau, certes pas grand, mais
il pouvait accueillir aisément deux personnes sans qu'elles ne soient trop serrées. Une petite voile était fixé au mat qui devait monter à deux mètres de haut, il y-avait aussi deux rames aussi hautes que lui si jamais le vent les abandonnaient.
C'est ce cadeau qui révéla à Ler sa future vocation. Il voulait être marin et braver cette mer capricieuse qui ballottait les navires caressant son flanc au gré de ses envies. Il voulait la dompter, réussir à naviguer sans peur au travers
des tempêtes.
Ses parents accueillir sa décision avec ravissement, heureux que leur fils ait un but. Jusqu'à l'adolescence Ler alla à l'école et chaque jour après avoir terminé ses devoirs, il descendait sur la plage en contrebas de sa maison et poussait
son petit bateau qu'il avait nommé "Océan" à la mer. Son père qui le savait trop jeune pour naviguer seul, mais qui lui faisait confiance tout de même avait fixé une grosse corde à un pieux fixé sur la plage, ainsi avec son gilet de sauvetage.
Le marin en herbe pouvait s'éloigner à trente mètres du rivage sous l'oeil anxieux de sa mère.
Mais à chaque fois il revenait, heureux, le visage rayonnant de joie...

"-Ler ! Viens ici !

-Qu'est-ce qu'il y-a ?

-Notre voisin m'a dit que tu as frappé son fils au lycée !

-Il m'a cherché.

-Tu ne changeras donc jamais !"

C'est à l'adolescence alors qu'il n'avait que seize ans, que son père décéda à bord de son navire. Aucun membre de l'équipage sorti vivant du naufrage. Depuis ce jour Ler n'eut plus aucun sourire, il se referma totalement sur lui-même.
Il allait de moins en moins au large sur son bateau qui n'était désormais plus raccordé au rivage, la grosse corde avait été coupée comme le lien entre lui et son père.
Il se fichait des autres, maintenant il n'y avait plus que son but qui comptait : Devenir marin. Sa relation avec sa mère devenait épineuse, il ne s'entendait avec personne. Son esprit devenu têtu et inexpressif de sentiment n'attirait
plus personne...
Il devenait agressif et goûtait à l'alcool. Sa mère ne savait plus quoi faire et elle succomba suite à une très grande dépression durant laquelle Ler ne l'avait à aucun moment aidé. Il avait alors dix-sept ans. Le jour ou il la vit
figé sur le divan il informa les voisins qui vinrent s'occuper des formalités. Pendant ce temps-là, l'orphelin avait récupéré les économies qu'il avait cachées en plus de celles de sa mère cachées dans la cuisine. Il se rendit au port de dingle
avec son bateau devenu petit pour lui il ne pouvait plus étendre ses jambes maintenant. Il devait donc s'asseoir sur un des deux bancs et plier les jambes les genoux contre son ventre.
Une fois arrivé, il trouva des parents avec un enfant qui piaillait pour avoir le même bateau. Ceux-ci refusait, il s'approcha et leur proposa son bateau un prix dérisoire qui les fit accepter. Il voulait à tout prix se débarrasser de tout
ce qui le reliait à ses parents...
Ceci étant fait, il se rendit au commerce du port et marchanda pour un navire de taille moyenne. Les marins moqueurs s'adressèrent à lui :

"-Héhé, petit tu n'as surement pas eu assez d'argent de poche ce mois-ci.

-Je ne vous demande pas de vous occuper de moi.

-Bien, je t'en demande 7889.5 livres sterling.

-Tenez."

Les marins sidérés, le laissèrent partir avec le bateau. Il était bien plus grand que celui que lui avait offert son père... Il y-avait trois cabines sous le pont, composés chacune d'un lit et d'un bureau. La cabine de pilotage situé au-dessus
au niveau du pont était spacieuse, il y-avait une grande table au milieu et une vue panoramique. Il était heureux intérieurement, car sur son visage on ne pouvait absolument rien déchiffrer de son état d'âme.
Une fois la grande voile tendu il laissa le bateau se balancer au gré du vent. Ainsi il vécu de 1995 jusqu'en 2002, vivant de sa pêche qu'il mangeait et revendait. Lorsque qu'il n'était pas sur le bateau, il était dans un pub sur le quai
et buvait son bock dans son coin, solitaire.
Mais en 2003, cette routine fut rompu, une terrible tempête se déclencha durant son sommeil, les vagues martelaient le rivage. Le marin oeuvrait tout son possible pour rejoindre le port, mais il n'y avait rien à faire... Le bateau parti
loin au large. Plus tard il apprit qu'il s'agissait d'un cyclone et qu'il avait eu de la chance de s'en sortir.
Après avoir dérivé jusqu'au sud de l'Afrique sans jamais avoir réussi à atteindre le rivage, son mat étant cassé et parti à la dérive. Il continua ainsi et heurta alors cette île... Lors du choc sa jambe fut littéralement écrasé sous
des planches du pont et des poutres dans son sommeil. Lorsque qu'il reprit connaissance, il était allongé sur un matelas posé à même le sol. Une femme à l'apparence asiatique était assise à côté de lui. Elle lui parla, mais il ne comprit rien
de ce qu'elle voulait lui dire. Au fil des jours il réussi à comprendre où il se trouvait, mais il n'avait plus aucune envie de reprendre la mer, il avait peur et plus de sous...
On lui expliqua qu'il y-avait la voie des airs, mais il avait une vraie phobie du fait de quitter la terre. Il finit donc prisonnier sur cette île... Après son amputation les médecins lui apposèrent une prothèse lui permettant de se déplacer.
Une fois plus autonome il quitta la famille qu'il avait accueilli pour partir à la découverte des terres. Très vite il fût fatigué de marcher sa jambe valide en feu. Il décida donc d'arrêter et arriva dans cette université. Une personne l'accueilla.
Une fois qu'il lui avait raconté tous ses malheurs elle lui proposa quelque chose qui ne lui plu pas, mais il n'avait pas le choix...

"-Et bien je peux vous aider.

-Comment ? ! Je suis coincé ici !

-Je vous propose un travail et en échange je vous loge et vous nourrit.

-Ah et bien de toute façon je n'ai plus le choix.

-Bien entendu je vous payerais de quoi vous acheter des vêtements et autres choses nécessaires à votre vie.

-D'accord, que devrais-je faire ?..."

Et c'est ainsi qu'il devint le concierge de l'université... Il y-est déjà depuis vingt ans, depuis 2003 il est enfermé ici au sein de ses étranges faits, qu'il tente d'élucider

[...]

"-Mr le Directeur ?
-Oui ?!
-Un élève à encore déféqué sur un mur...
-Ah ! Vous vous êtes acheté un dictionnaire."

Université choisie : Ler est le concierge de l'Université.

Signe(s) particulier(s) : Il n'en a aucun mis à part son amputation et une cicatrice tout le long du dos en diagonale suite à son accident en bateau sur le rivage japonais.

Lieu de résidence : Dans le Campus, le directeur lui fourni des appartements.

"Un conciege à toujours une oreille contre la bonne serrure."

Malvenue à toi....

Ah petit clin d'oeil, on voit bien que tu n'aimes pas non plus passer par les fiches de présentation Wink

Bon courage à toi, il n'y'en a qu'une à faire, bon rp parmi nous Twisted Evil

PnJ Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 27/06/2008

Comme il l'a été souligné on sent une petite réticence envers les présentations mais celle-ci est suffisamment travaillée et cohérante, qui plus est elle montre aussi un certains soin en RP ce qui n'est que mieux!
Tu es par conséquent validé:

Bienvenue à toi et bon RP sur ce forum

Original, le bonhomme.
J'adore les quatre dernières lignes de dialogue. x)
Très bienvenue à toi, concierge.

Pourquoi une réticence à faire les fiches ? Elle est très bien Razz

Bienvenue en ces lieux!

Merci à tout le monde.

J'ai suivi quand même le schéma de la fiche initiale sans laisser les titres et en déplaçant quelques trucs mais sinon tout y est normalement.

Encore merci pour l'accueil.

Welcome to you ! ^^

Merci à toi Iyoku.

Ah Ouais bienvenue et fais péter l'Irish Coffe! Very Happy

(Désolé je plâne un max là)

Sympa le perso, bien rocambolesque dans son genre ^____^

Merci Kamina.

J'arrive pas à écrire un passé banal pour mes personnages...
En même temps ce ne serait pas intéressant.